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LA VIE EST TROP COURTE POUR NE PAS LA BLOGGER... IL FAUT ECRIRE SES MEMOIRES DE VOYAGE AVANT DE NE PLUS EN AVOIR ... RESTER C'EST EXISTER MAIS VOYAGER C'EST VIVRE ....QUAND RIEN N'EST PREVU TOUT EST POSSIBLE ...LE MONDE EST UN LIVRE ET CEUX QUI NE VOYAGENT PAS N'EN LISENT QU'UNE PAGE ....

mardi 5 avril 2016

COMMERCES et METIERS





Cuba étant une république socialiste dont la force dirigeante supérieure est le parti communiste, l'investissement est règlementé et la plupart des prix fixés par l'état.


Les surfaces commerciales existent, mais les rayonnages sont épars, faiblement garnis. Parfois on compte le nombre d’articles différents sur les doigts d’une mai

Tout produit importé, alimentaire ou non, se voit taxé par l'Etat à 100%. Ces produits déjà chers à acheminer à cause de l'embargo, sont donc surtaxés et difficilement accessibles. L'exemple de la boîte de thon ne fait pas office d'exception. Elle coûte 2 CUC (environ 2$) alors que le salaire mensuel d'un médecin est de 20 CUC. Beaucoup de produits de première nécessité, tel que l'huile de friture, le lait ou le savon suivent la même logique. Ainsi, il n'est pas aisé de faire ses courses à Cuba.

Avant les années 90 l'URSS achetait à Cuba le sucre à un prix supérieur et lui fournissait du pétrole à bas prix.
Depuis la chute de l'URSS, le durcissement de l'embargo en 1992 face à la crise économique Cuba libéralisa un peu son économie comme en témoigne ces quelques photos sur le commerce touristique loin de représenter la réalité de la vie des cubains.


Dans l'île en banqueroute le congrès du parti communiste libéralise en avril 2011 des réformes économiques autorisant l'exercice de 178 petits métiers jusqu'alors interdit permettant à des entrepreneurs privés de tenter leur chance à leur propre compte sans travailler pour l'état mais nécessitant tout de même une licence et le paiement d'impôts.

Ces activités sont censées compenser en partie le plan de licenciement d'état .

Les cubains ne manquent pas d'imaginations mais ils manquent d'à peu près de tout le reste.

Certains habitants ont même aménagé de minuscules boutiques au sein de leur propre demeure




Comparons ces quelques vitrines touristiques centralisées dans la rues Obispo de la Havane


avec les vitrine et commerces du vrai Cuba





Dans les épiceries d'état pour les cubains les plus démunis et grace aux bons alimentaires il est possible de récupérer des aliments de base tels que riz, haricots, oeufs ou poulets.  Quand au lait frais, il est réservé aux enfants en bas âge et aux personnes malades.


Le gouvernement les appelle "livrets d'approvisionnement" tandis que les cubains les qualifient de "livrets de rationnement".
A noter qu'il est possible d'obtenir des rations supplémentaires pour les occasions spéciales par exemple : les gâteaux pour les anniversaires, du rhume et de la bière pour les mariages.



Magnifique pharmacie située dans une rue touristique  :



Il faut savoir que dès 1961 les services de santé ont été nationalisé  et la priorité passe par la médecine préventive. C'est un modèle selon l'organisation mondiale de la santé



SALLE DE SPORT

Autre activité autorisée : les salles de sport dans lesquelles certains employés sont même diplômés d'économie.
A l'instar de l'éducation Cuba a toujours placé le sport au rang de ses priorités absolues.
Malgré la vétusté des salles d'entrainement, le sport est perçu par le régime en place comme un moyen de faire rayonner Cuba sur la scène internationale. Cependant, que ce soit au foot, au baseball ou en boxe et malgré le dégel diplomatique avec les Etats Unis, les athlètes de hauts niveaux sont toujours aussi nombreux à profiter de compétitions à l'étranger pour ne pas revenir car aux Etats Unis, les cubains se voient accorder automatiquement l'asile politique et au bout d'un an une carte de résident.













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